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Vous souhaitez vous lancer dans la restauration ambulante en ouvrant un camion food-truck. Proposer une offre commerciale nomade est en effet une solution intéressante notamment pour débuter une activité ! On vous explique étape par étape les démarches à effectuer.
Vous devez être majeur et ne pas avoir été condamné en justice pour certains délits.
Préparez-vous à votre futur métier :
En effectuant un stage d’immersion dans le secteur de la restauration
En suivant une formation pour connaître l’entrepreneuriat
Les CCI proposent des formations à la suite desquelles vous obtenez une certification des compétences en entreprise (CCE)
Si vous êtes demandeur d’emploi, France Travail (anciennement Pôle emploi) propose des formations de préparation à la création d’entreprise
Initiez-vous à la gestion et à la comptabilité
Ces formations sont facultatives mais fortement recommandées.
Anticipez :
Faites une réserve financière pour faire face aux imprévus
Préparez-vous au rythme soutenu de travail : week-end et soirée, heures supplémentaires
Il est important de réfléchir en amont du projet à vos atouts pour gérer une entreprise.
Vous serez confronté à des situations parfois difficiles et des décisions que vous devrez gérer seul.
Si votre activité se développe, vous devrez embaucher et encadrer du personnel.
Des tests et des formations existent pour vous aider à savoir si ce métier vous convient.
Vous pouvez utilisez les tests élaborés par CCI France :
Ces tests accompagnent votre réflexion.
Ils ne constituent pas des réponses définitives sans alternatives.
Il est possible de trouver chez vous d’autres atouts.
Vous pourrez toujours acquérir de nouvelles compétences.
Si vous n’avez pas assez de fonds propres pour lancer votre entreprise, sachez que des solutions financières externes existent.
En fonction de votre situation, on vous aide à trouver la solution adaptée .
Vous pouvez aussi consulter le guide national des aides aux entreprises .
Les aides publiques peuvent s’avérer être un moyen de débuter une activité sans avoir beaucoup de moyens. On vous explique en détail chacune de ces aides publiques.
Le crowdfunding ou financement participatif constitue aujourd’hui une option intéressante.
Enfin, si vous reprenez une entreprise, vous pouvez bénéficiez d’aides spécifiques à la reprise.
Ne restez pas seul
Rencontrez des entrepreneurs
Faites-vous accompagner par des réseaux professionnels
Se rendre aux foires et salons qui sont en lien avec votre future activité.
Pour connaître les salons qui peuvent vous concerner, vous pouvez vous rendre sur le site internet des CCI par région. Ils y recensent les évènements à venir concernant les entrepreneurs :
Faites-vous accompagner par les conseillers des CCI de votre département
Suivez des formations
Vous pouvez solliciter différentes solutions d’accompagnement.
Rapprochez-vous de la CCI de votre région.
Chaque CCI propose une formation (de 3 à 5 jours) pour réussir votre création d’entreprise.
Les CCI offrent aussi un suivi personnalisé de votre projet.
Vous devez ensuite choisir la forme juridique de votre entreprise.
Il existe 3 choix possibles : société, entreprise individuelle (EI), micro-entreprise.
Société :
Choisir de créer une société est approprié si vous souhaitez vous associer (SAS, SARL). Mais pas seulement, car vous pouvez aussi créer une société dont vous serez l’unique associé (SASU et EURL).
Les banques peuvent être davantage prêtes à vous soutenir si vous choisissez le statut de société plutôt que celui de l’entreprise individuelle (EI).
L’inconvénient peut résider dans une plus grande complexité des démarches administratives et comptables. Cependant, à moyen terme, cette difficulté peut être contrée par exemple en faisant appel aux services d’un comptable, ou par une plus grande expérience dans la gestion de votre entreprise.
La société est une forme adaptée si votre activité se développe.
Entreprise individuelle (EI) :
Vous exercez votre activité en nom propre et prenez seul toutes les décisions qui concernent votre entreprise. Avec ce statut, il n’est pas possible d’avoir un associé.
Les démarches pour créer une entreprise individuelle (EI) sont simples, rapides et peu coûteuses. En effet, vous n’avez pas de statuts à rédiger ni de capital social à déposer.
Les obligations comptables sont limitées : seuls le livre journal, le grand livre et le livre d’inventaire doivent être tenus à jour.
En cas de dettes professionnelles, vous bénéficiez d’une protection sur votre résidence principale. Cependant vous pouvez être amené à rencontrer des situations (investisseurs, banques, etc.) qui exigent des garanties sur vos biens personnels. Vous pouvez consulter notre fiche sur la saisie du patrimoine personnel de l’entrepreneur individuel.
Micro-entrepreneur :
La micro-entreprise est synonyme de l’auto-entreprise. Il s’agit d’une entreprise individuelle (EI) bénéficiant d’un régime fiscal et social simplifié.
Ce régime s’adresse aux entrepreneurs individuels qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 188 700 € . Si votre activité commence à se développer et que votre CA annuel dépasse ce montant, vous passez automatiquement dans le statut de l’ EI .
Ce statut se caractérise par la simplicité des démarches administratives. Le coût de la création est faible. Les formalités comptables sont restreintes. Par exemple, vous n’êtes pas obligé de fournir des liasses fiscales ni de publier vos comptes annuels.
Par ailleurs, ce statut permet de facturer vos produits sans la TVA (franchise en base de TVA), donc de pratiquer des prix moins élevés. Le revers de cet aspect est l’impossibilité de déduire la TVA sur vos achats professionnels, par exemple sur l’achat de matériel.
Ce statut est adapté aux entrepreneurs débutants dont l’activité ne génère pas beaucoup de chiffre d’affaires.
La réussite de votre food-truck dépend du choix que vous ferez pour son emplacement.
Vous devez analyser la clientèle qui se situe sur les territoires que vous envisagez.
Votre offre doit correspondre aux besoins et aux comportements de votre future clientèle.
Vous devez donc adapter vos choix de restauration à votre clientèle.
Le choix de camion par type de restauration est vaste. Vous trouverez des camion rôtisserie, pizzéria, crêperie, épicerie, cuisine asiatique, burgers, etc.
Vous devez analyser le territoire économique, social, culturel, etc.
Vous devez faire la liste de vos concurrents sur le territoire et travailler sur les besoins de votre future clientèle.
Vous avez plusieurs emplacements possibles.
Ce sont les suivants :
Une place fixe à des jours et horaires fixes
Plusieurs emplacements : par exemple, un lieu pour le midi et un autre le soir
Des marchés, des lieux devant des évènements tels que matchs de foot, concerts ; etc.
Vous pouvez bien sûr panacher les possibilités. Il est cependant important que vous fidélisiez votre clientèle avec des repères fixes.
Chacune de ces options nécessite une autorisation pour installer votre food-truck dans l’espace public.
Mais avant tout, vous devez vous procurer une carte de commerçant ambulant.
Si vous avez choisi d’exercer en tant qu’entrepreneur individuel (dont la micro-entreprise), le nom de votre entreprise sera votre nom de famille. Il s’agit de la dénomination de votre entreprise.
Vous devrez alors choisir en parallèle un nom commercial qui vous servira dans toutes vos communications. Ce nom commercial fait référence à votre activité.
On vous explique tout sur notre page dédiée.
Si vous avez choisi le statut de la société, la dénomination sociale de votre entreprise est libre. Vous devez la choisir avec vos associés et l’inscrire dans les statuts. Elle reflète souvent l’activité exercée.
On vous explique tout sur notre page dédiée.
Avant de créer votre entreprise, vous devez lui donner une adresse.
Si vous possédez un restaurant fixe, vous pouvez domicilier votre food-truck à la même adresse, comme 2d établissement.
Si le food-truck constitue votre seul lieu d’activité, le plus simple pour domicilier votre entreprise est de choisir votre lieu de résidence personnelle comme adresse administrative.
Cependant, d’autres possibilités existent (tiers-lieux, coworking, société de domiciliation, etc.) On vous explique toutes les options et les conditions dans notre contenu dédié, selon si vous domiciliez une entreprise individuelle (dont microentreprise) ou si vous domiciliez une société.
À ce stade, vous êtes en mesure d’aborder la phase obligatoire qui consiste à réaliser votre étude de marché et à construire votre business plan.
Les banques et les partenaires financiers exigeront de consulter ces documents. Ils en ont besoin pour accepter ou non de vous prêter de l’argent et vous faire confiance.
Le business plan doit comprendre une synthèse de votre étude de marché.
Vous devez donc commencer les 2 en même temps.
Le business plan évolue au cours de la maturation de votre projet.
Il permet ensuite la gestion des 3 premières années de votre commerce.
On vous explique tout dans nos pages dédiées à l’étude de marché et au business plan.
Vous devez créer un compte personnel. Puis vous devez cliquer sur la colonne « Entreprise » puis sur « Déposer une formalité d’entreprise ». Un formulaire en ligne interactif de 8 pages vous est proposé ; vous devez le remplir pas à pas. Un mode d’emploi est proposé sur ce site internet du Guichet unique.
À la suite de cette déclaration, votre restaurant est inscrit et immatriculé sur le RNE et sur RCS .
Cette inscription prouve son existence juridique.
Dès que votre demande sera traitée et acceptée, vous recevrez un numéro unique d’identification (Siren), un Siret et un Kbis.
On vous explique en détail la formalité d’immatriculation dans nos pages dédiées, selon si vous souhaitez immatriculer une entreprise individuelle , une micro-entreprise ou une société.
Vous devez déclarer votre activité et l’identité de votre restaurant à la mairie où il est situé.
Cette déclaration doit être effectuée 15 jours minimum avant l’ouverture de votre restaurant.
Cette déclaration se fait en remplissant le formulaire suivant :
Vous devez prendre une assurance pour votre activité de restaurateur.
Elle s’appelle responsabilité civile professionnelle.
Vous devez la demander auprès de votre assureur habituel.
Selon les caractéristiques de votre restaurant, vous pouvez souscrire à différents types d’assurances.
Elle vous protège, vous et vos clients.
Il s’agit d’une protection contre les accidents :
matériels (stocks de marchandises, informatique, etc.),
immatériels (perte d’exploitation),
et corporels (accident, décès).
On vous explique en détail comment assurer votre entreprise.
Vous hésitez entre un camion et une remorque.
Le camion présente l’avantage d’être prêt à l’emploi dès que vous arrêtez le moteur de votre véhicule. La remorque en revanche nécessite une installation à chaque lieu où vous souhaitez travailler.
Vous devez en effet savoir dételer l’attelage et fixer la remorque au sol de façon équilibrée. C’est plus long. La remorque est aussi plus difficile à conduire.
Si le camion tombe en panne, c’est votre activité qui est bloquée, alors qu’avec une remorque vous êtes moins dépendant des pannes.
L’avantage d’une remorque est de ne pas perdre de valeur et de pouvoir être revendue plus facilement qu’un camion. Vous pouvez ainsi changer d’offre de restauration plus souvent avec une remorque, si vous en sentez le besoin.
Un camion neuf coûtera entre 20 000 € et 40 000 € selon le type de restauration.
Une remorque neuve coûtera entre 10 000 € et 20 000 € , selon l’équipement.
L’achat neuf est bien sûr plus onéreux, surtout pour un camion.
Même si la plupart des professionnels sont sérieux, pensez quand même à vérifier que vous possédez tous les certificats de conformité aux règles d’hygiène et de sécurité.
Que vous achetiez neuf ou d’occasion, votre camion ou remorque et ses équipements doit répondre à des normes strictes et nombreuses de sécurité et d’hygiène.
Il doit posséder un point d’eau.
En cas de cuisson, il doit avoir une hotte d’évacuation.
Vous devez vérifier que vous avez bien tous les certificats de conformité.
Tout doit être correctement fixé, étanche et lavable.
Comme tous les véhicules motorisés, votre camion doit être assuré contre les vols, les accidents. N’oubliez pas de préciser qu’il s’agit de votre outil de travail. Autant souscrire l’assurance du camion en même temps que l’assurance pour votre activité (assurance civile professionnelle).
Louer un camion peut s’avérer un choix judicieux pour tester votre activité. Les conséquences en cas d’échec seront moins graves que si vous vous endettez pour l’achat d’un camion.
Cela permet d’affiner votre idée et d’en changer notamment pour le choix du type de restauration.
Tout d’abord il faut rappeler ce qu’est le PTAC . Ce n’est pas le poids réel du camion. Il est inscrit à la mention F2 de la carte grise du véhicule.
Il détermine quel permis de conduire vous devez posséder.
Dans le cas d’une remorque, vous devez à la fois regarder le PTAC de la remorque et le PTAC total c’est-à-dire l’addition des PTAC du véhicule tractant + celui de la remorque.
Si votre camion food-truck a un PTAC inférieur ou égal à 3.5 tonnes, le permis B suffit.
Si votre camion food-truck a un PTAC supérieur à 3.5 tonnes, vous devez posséder le permis poids-lourd. Il s’agit de l’un des permis C, notamment le permis C1.
Les remorques food-truck pèsent très souvent plus de 750 kg, nous vous donnons donc les informations correspondant à ce critère.
Si votre attelage répond aux 2 critères suivants :
PTAC de la remorque supérieur à 750 kg,
et masse maximale autorisée de l’ensemble, voiture + remorque, supérieur à 3 500 kg mais inférieur à 4 250 kg,
vous devez avoir le permis B et suivre un stage d’1 journée en auto-école.
Sur votre permis, vous obtiendrez alors la mention B96, sans examen.
Si votre attelage répond aux 2 critères suivants :
PTAC de la remorque supérieur à 750 kg,
et masse maximale autorisée de l’ensemble, voiture + remorque, supérieur à 4 250 kg,
vous devez passer le permis BE.
Votre camion ou votre remorque food-truck doit recevoir l’homologation VASP : véhicule automoteur spécialement aménagés, avec la mention Magasin.
Sans cela, vous n’obtiendrez pas l’autorisation de rouler au contrôle technique.
Cette homologation garantit que votre camion ou remorque respecte les normes de sécurité pour votre activité.
Vous devez en faire la demande à la Dreal :
Vous devez posséder la .
Cette carte vous autorise à vous déplacer en dehors de la commune de votre domiciliation professionnelle.
Vous êtes concerné par cette obligation que vous ayez ou non un local commercial fixe et quel que soit votre statut.
Si vous embauchez un salarié qui se déplace avec ou sans vous, il doit posséder une copie de votre carte.
La carte est valable 4 ans.
Elle coûte 30 € .
Vous devez remplir le formulaire n° 14022.
Vous devez le transmettre (par mail, par courrier ou sur place) soit à la CCI pour les commerçants, à la CMA pour les artisans ou les artisans-commerçants.
La carte est valable 4 ans.
Vous devez faire vous-même la demande de renouvellement.
La demande se fait à partir d’1 mois avant la date d’expiration de validité jusqu’à 2 mois après cette date. Si vous dépassez ce délai, vous devez refaire une demande initiale.
Le délai d’attente pour recevoir la nouvelle carte est de 15 jours.
Vous devez remplir le formulaire n°14022.
Vous devez le transmettre par mail ou par courrier à votre CCI pour les commerçants, à votre CMA pour les artisans ou les artisans-commerçants.
Attention : pour faire les demandes d’emplacement, vous devez posséder un , c’est-à-dire avoir déjà procédé à l’immatriculation de votre entreprise.
Vous devez aussi avoir souscrit une pour votre activité.
Vous devez demander un permis de stationnement.
Ce permis est destiné au commerce dont l’occupation de l’espace public est sans emprise fixe au sol.
Comment faire la demande ?
Le dossier varie selon les communes.
Vous trouvez le dossier à télécharger sur le site internet de votre mairie (ou de votre préfecture si votre demande est située sur une grande artère de la ville).
Il s’agit soit d’un formulaire propre à votre commune, soit du formulaire cerfa n°14023 :
Où adresser le dossier ?
Vous devez adresser votre dossier complet auprès de la mairie (ou de la préfecture si votre demande est située sur une grande artère de la ville).
Vous pouvez le déposer sur place ou l’envoyer par courrier, de préférence en recommandé avec accusé de réception.
Pour tout savoir sur les demandes de permis de stationnement, vous pouvez consulter notre fiche dédiée.
Si vous souhaitez posséder un emplacement fixe sur un marché couvert ou découvert, vous devez faire la demande auprès de la mairie concernée.
Vous devez payer un droit de place par le biais d’un abonnement (annuel, trimestriel ou mensuel).
Si vous souhaitez un emplacement vacant à la journée (dite place de volant ou place de passager ), vous devez faire la demande auprès du receveur-placier.
Vous payez alors une redevance par jour occupé.
Selon les conditions détaillées dans le règlement communal, l’attribution d’emplacement vacant peut être effectuée par tirage au sort ou par ordre d’arrivée, après inscription sur une liste d’attente.
Par respect d’égalité devant les services publics, il est interdit de réserver des emplacements aux commerçants résidents de la commune.
Pour tout savoir sur les droits de place sur les marchés, vous pouvez consulter notre fiche dédiée.
Vous devez faire une demande d’emplacement auprès de l’organisateur de l’évènement.
Vous pouvez aussi vous renseigner à la mairie concernée.
Vous paierez une redevance à l’organisateur.
Qui est concerné ?
La formation aux règles d’hygiène alimentaire est obligatoire dans les établissements de restauration commerciale, dont les food-truck et camionnettes, notamment la vente sur les marchés.
Il suffit qu’une seule des personnes de l’établissement ou de l’entreprise ait suivi la formation.
La plupart des diplômes du secteur de la cuisine et de la restauration inclut automatiquement cette formation.
Cette formation est facultative pour un professionnel qui peut justifier d’au moins 3 ans d’activité dans le secteur alimentaire en tant que gestionnaire ou exploitant.
Comment se déroule-t-elle ?
La formation dure 14 heures minimum.
Son coût varie entre 200 € et 500 € (selon les tarifs constatés sur le marché).
Il n’y a pas de date limite de validité de cette formation ni d’obligation de renouvellement.
Où trouver un organisme de formation ?
Elle est délivrée par un organisme agréé par le Ministère chargé de l’agriculture.
La liste des organismes de formation enregistrés dans une région peut être consultée sur le site internet de la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt :
Vous pouvez aussi trouver la liste des organismes dispensant cette formation dans votre région sur le site des professionnels de l’enseignement agricole, chlorofil.fr .
Les personnes manipulant des denrées alimentaires doivent être encadrées et doivent disposer d’instructions et/ou d’une formation en matière d’hygiène alimentaire adaptées à leur activité professionnelle.
Cette formation est souvent appelée formation HACCP .
Cette obligation est instaurée par la règlementation européenne encadrant l’hygiène alimentaire appelée « Paquet hygiène » .
Elle s’adresse à toute la filière agroalimentaire.
L’appellation HACCP signifie en anglais Hazard Analysis Critical Control Point . Il s’agit d’une méthode qui permet de prévenir et d’identifier les dangers liés aux pratiques d’hygiène alimentaire.
Toute personne manipulant des denrées alimentaires doit avoir suivi cette formation.
La formation HACCP peut être dispensée soit par un organisme de formation, soit par l’établissement lui-même.
Elle ne fait l’objet d’aucune exigence de contenu ou de durée.
France Travail (anciennement Pôle Emploi) peut vous aider à trouver un prestataire effectuant cette formation :
Vous devez faire une déclaration pour toute activité manipulant des denrées d’origine animale destinées à des consommateurs.
Elle doit être adressée à la direction départementale en charge de la protection des populations (DDPP).
Elle doit être effectuée avant l’ouverture de l’établissement.
Cette déclaration est obligatoire pour permettre au service Hygiène et sécurité alimentaire de la DDPP de programmer les visites de contrôle sanitaire.
La vente d’alcool de plus de 18 degrés est interdite, quelle que soit l’heure et le lieu d’ouverture du food-truck. Il s’agit des alcools forts (rhum, vodka, whisky, etc.).
Vous pouvez vendre des boissons dont le degré est en-dessous de 18 degrés.
Il s’agit principalement du vin, de la bière et du cidre.
Les obligations ne sont pas les mêmes selon l’heure à laquelle vous vendez ces boissons.
Si vous vendez des alcools en-dessous de 18 degrés avant 22h, une déclaration préalable suffit.
Vous devez transmettre la déclaration à la mairie du lieu où est domiciliée votre entreprise, ou à la préfecture si elle est située à Paris ou en Alsace-Moselle.
La déclaration doit être envoyée au minimum 15 jours avant l’ouverture de l’établissement.
Vous devez obtenir une « petite licence de vente à emporter ».
Pour cela, vous devez suivre une formation.
Elle a lieu dans un centre de formation agréé . Elle doit être réalisée en présentiel.
Elle dure environ 20 heures (2,5 jours).
Si vous suivez entièrement la formation, vous recevez un permis d’exploitation, ou permis de vente de boissons alcooliques la nuit : il s’agit du PVBAN .
Ce permis est valable 10 ans.
Il est renouvelable en effectuant une nouvelle formation de 6 heures.
Les règles d’affichage sont nombreuses.
Les principales concernent les boissons, l’alcool, la protection des mineurs, les prix de vos produits, leur origine.
Vous devez afficher votre licence d’exploitation (vente d’alcool à emporter).
Vous devez afficher la réglementation sur la répression de l’ivresse publique et la protection des mineurs (interdiction de vente d’alcool aux moins de 18 ans).
Vous devez présenter un étalage de boissons sans alcool mises en vente. Au moins 10 exemplaires différents doivent être visibles par les clients.
Vous devez indiquer le pays d’origine de toutes les viandes (volaille, bœuf, porc, mouton) sur le menu ou en affichette, pour tout type de plat de viandes ou de préparation à base de viande.
Vous devez l’indiquer par l’une des mentions suivantes :
Soit Origine : (nom du pays) lorsque la naissance, l’élevage et l’abattage ont eu lieu dans le même pays.
Soit Né et élevé : (nom du ou des pays) et Abattu : (nom du pays) lorsque la naissance, l’élevage et l’abattage ont eu lieu dans des pays différents.
Cette obligation ne concerne pas les viandes achetées déjà cuites pour être revendues.
En cas de non-respect de ces affichages, vous risquez une amende de 1 500 € pour une personne physique ou de 7 500 € pour une personne morale.
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