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La contribution solidarité autonomie (CSA) est uniquement à la charge de l’employeur. Elle est affectée à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et permet de financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.
La CSA est une cotisation uniquement à la charge de l’employeur. Elle n’est donc pas déduite du salaire.
Tous les employeurs soumis à la cotisation patronale d’assurance maladie doivent verser la contribution solidarité autonomie (CSA).
L’employeur étranger qui emploie des salariés travaillant en France et affiliés à un régime français de sécurité sociale doit également payer la CSA. Il existe 2 exceptions :
L’employeur étranger, qui emploie des salariés étrangers détachés en France mais qui restent soumis à la sécurité sociale de leur pays d’origine ou à un régime de Sécurité sociale français autonome (Nouvelle-Calédonie, Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte, Polynésie), ne paie pas la CSA.
Les personnes qui exercent simultanément plusieurs activités salariées dans plusieurs États membres de l’Union européenne. Dans ce cas, un seul régime est applicable à l’ensemble des activités : celui de l’État de résidence ou celui où est exercée l’activité.
Si un salarié change d’employeur en cours d’année, chaque employeur doit payer la contribution dès lors qu’il est soumis au paiement de la cotisation maladie pour le salarié. Peu importe chez quel employeur la journée de solidarité a été effectuée.
Le taux de la CSA est de 0,30 % .
Il s’applique aux rémunérations versées par l’employeur.
La CSA est calculée sur la même base que les cotisations patronales d’assurance maladie.
Les rémunérations concernées sont celles qui sont versées aux personnes suivantes :
Salariés affiliés au régime général de sécurité sociale
Dirigeants d’entreprise affiliés au régime général des salariés
Salariés sous contrat d’apprentissage
Travailleurs temporaires
Travailleurs intermittents
Salariés sous contrat d’accompagnement dans l’emploi
Salariés sous contrat de professionnalisation
Stagiaire en entreprise. Le stage d’une durée supérieure à 2 mois donne lieu à une gratification. Lorsque la gratification dépasse un certain seuil, la CSA doit être versée.
Versement de CSA pour un stagiaire
La gratification versée à un stagiaire est soumise à cotisations et contributions sociales uniquement si elle dépasse au cours d’un mois civil un certain seuil. Le seuil est calculé de la manière suivante : nombre d’heures de stage effectuées au cours du mois multiplié par 15 % du plafond horaire de la sécurité sociale, soit 4,35 € par heure en 2024.
Par exemple, un stagiaire qui effectue 120 heures par mois de stage rémunéré à 4,35 € par heure reçoit une gratification de 522 € . Si la gratification excède 522 € , la fraction excédentaire est soumise à la CSA.
Lorsque les cotisations patronales d’assurance maladie sont calculées sur une assiette forfaitaire, la CSA est calculée sur cette même assiette.
Lorsque le montant des cotisations sociales est fixé forfaitairement (cas notamment des vendeurs à domicile), le montant de la CSA est considéré comme étant inclus dans ces cotisations forfaitaires.
L’employeur doit déclarer à l’Urssaf toutes les rémunérations payées et toutes les gratifications versées à ses salariés.
La CSA est versée chaque mois via la déclaration sociale nominative (DSN).
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